Ce premier samedi du dernier mois de l’année, je voudrais encore parler des enfants, ces petits bouts d’amour que nous aimons tant! Adorables, ils font la joie des parents. Mais ils ne le sont pas toujours, tout comme les adultes d’ailleurs…L’enfant est le père de l’adulte dit-on! Et en tant que mère, je le confirme. On ne finit pas d’en apprendre avec eux. Devenir parents, c’est une joie, mais lorsque les enfants commencent à grandir et surtout à parler, les défauts, les erreurs se pointent. L’enfant que nous choyions, il y a quelques petites années, commencent à nous agacer. S’en suivent les sanctions. Si d’aucuns privilégient le dialogue avec l’enfant, d’autres préfèrent durcir l’éducation en punissant ce dernier. Fessées, gifles, coups de pied, chicottes, lanières, un arsenal de méthodes et de moyens pour une éducation réussie… Et vous, êtes-vous pour ou contre la fessée?
Cette semaine, la France a rejoint les 54 autres pays qui ont interdit la fessée. Jusqu’ici, selon une étude, pas moins de 40% de parents français admettent y avoir recours. Donc désormais, « tous les actes de violence, verbaux, psychologiques ou physiques (gifler, fesser, pincer, tirer les oreilles ou les cheveux, donner des coups de pied, secouer, saisir brutalement, bousculer, pousser, contraindre l’enfant dans une position inconfortable, le priver de nourriture…) envers les enfants » sont désormais interdits. En clair : les parents ne pourront plus donner de fessées à leurs enfants.
Lors des débats en commission, des élus de droite et d’extrême droite étaient montés au créneau contre une « ingérence » dans la vie des familles et l' »ineptie », voire le « ridicule » de la proposition. Dans l’hémicycle, les débats ont été plus policés. Seul représentant de son groupe, Raphaël Schellenberger (LR), s’est abstenu, se demandant ce que « vont penser les Français » du temps passé sur ce texte. Il part « d’une bonne intention » mais n’est « que symbole et communication », avec un dispositif qui « énonce sans encadrer », a-t-il jugé. A l’offensive, Emmanuelle Ménard (extrême-droite), seule à voter contre, a pointé un risque de « dépouiller les parents de leurs prérogatives » et un texte qui « revient à prendre les Français pour des imbéciles« . Le Parisien
Cette loi n’est pas accueillie favorablement surtout avec l’actualité sociale actuelle très tendue marquée par les revendications diverses au sein de la population française. Et vous, qu’en pensez-vous? Que préconisez-vous lorsque l’enfant passe d' »adorable » à « détestable », que faites-vous? La fessée est-elle obligatoire?
La fessée, nous l’avons tous reçue différemment…Mais la question que nous devons nous poser au final, nous a t-elle servie? Les châtiments corporels laissent à coup sûr un mauvais souvenir et ce, à vie! mais servent-ils réellement à quelque chose? Faut-il continuer avec cette méthode ou au contraire, trouver un juste milieu. Vous allez vous demander comment Yèmissi fait avec ses enfants? J’ai donné des fessées à mon fils aîné lorsqu’il a outrepassé les limites . Mais ce n’est pas sans pincement au cœur. J’éduque mes enfant avec la Bible pour référence et les valeurs morales reçues de l’éducation de mes parents. La Bible dit dans Proverbes 19: 18 » Châtie ton fils car il y a encore de l’espérance; Mais ne désir point le faire mourir » ET
Evidemment, je connais la réponse de ceux qui sont allergiques à la Bible sur le sujet. Mais un dicton français dit également « Qui aime bien, châtie bien »! Vous voyez, je n’ai rien inventé !!! Mais bon, voilà, le châtiment peut être diversement approprié. Pour moi châtier, c’est reprendre , corriger, décourager l’enfant pour qu’il agisse correctement la prochaine fois face à une situation qui lui offre l’option d’agir bien ou pas. Pour moi châtier équivaut d’abord à faire réaliser à mon enfant son erreur et l’amener à l’assumer en la réparant d’une manière ou d’une autre.
Personnellement, lorsque j’annonce à mon gamin que suite à une bêtise qu’il a faite, je le prive de son dessert préféré ou de son cours de natation, on pensera que c’est léger…Le châtiment prend en compte les réalités de notre milieu de vie et de la perception des choses par l’enfant. Mais nous devons avant tout prioriser la communication avec l’enfant. Lui taper dessus à chaque occasion deviendra une habitude qu’il va intégrer dans sa routine de croissance et à laquelle il va s’habituer. La correction ne dira plus rien à votre enfant; Moi la fessée, je la réserve pour les grandes bêtises. Et, heureusement, elles sont rares…
J’ai récupéré quelques commentaires sur le sujet pour vous: Vous allez-vous régaler, c’est sûr!
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Ne pas donner des fessées aux enfants, mais les rendre inféconds avec les vaccinations, les tuer progressivement aux OGM, quand ils deviennent des adultes , les laisser mourir en Syrie, en Afrique et ailleurs et même commanditer la réduction de la population, ça oui! Pauvres faiseurs de lois!
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Mettre une fessée c’est grave blablabla mais leur apprendre des trucs « chelou » à l’ecole y’a pas de soucis!
Je sais que interdire la fessée en Afrique sera perçue comme un crime (rires)…Les parents ont la main très généreuse de ce côté là! Quel parent va pouvoir comprendre que lorsque son enfant va trainer dans les rues et rentrer tardivement, il n’aura pas le droit de lui donner quelques coups de sonkpaka, la lanière locale! En tout cas, celui qui va créer cette loi n’est pas encore né. Le dicton, pas de loi, pas de péché est bien justifié ici.
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Non c’est sûr qu’aucun enfant n’aime la fessée. Mais ça lui apprend qu’il y a des limites à ne pas dépasser et que la main qui est tendre et affectueuse peut aussi punir et être ferme.
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On ne pourra plus mettre de fessée, mais on pourra toujours les nourrir au glyphosate… ouf ! Sauvés !
Que dire? Nous vivons à dans un monde de confusion. Les sérieux problèmes de l’humanité ne sont pas résolus. Un enfant de moins de 5 ans meurt de faim chaque 11 secondes par exemple, alors que le gaspillage alimentaire reste important dans plusieurs pays. Les guerres, les OGM, les maladies rares, les cancers et tous ces défis auxquels l’humanité doit faire face, sont d’autant plus sérieux que, lorsque nos gouvernants s’attardent sur des sujets comme « interdire la fessée », on peut se demander si ces « gens-là » nous prennent pour des dindons ou s’ils ont leur habitation sur la planète Pluton.
L’avis de deux professionnels français sur le sujet:
« Interdire la fessée ne règle pas le problème des parents qui se sentent soudain dépassés. A un moment, quand le parent se sent débordé, il ne sait plus trop ce qu’il peut autoriser ou non à son enfant, qui lui est sans limites dans son exploration. Or, plus un parent est affaibli dans ses certitudes, plus il est fragilisé et perd sa sécurité intérieure. Il peut alors passer d’une éducation rigoureuse à une éducation rigide. Petit à petit, les parents vont arrêter de parler à leur enfant et lorsqu’on rompt avec les mots, on va vers le corps. Quand on ne parle plus, on ne pense plus. Un dérapage, cela arrive, mais la question, c’est : « qu’est-ce que je fais de ce dérapage ? ». Dire « excuse-moi, ça m’a dépassé », c’est sortir du rapport de force, c’est signe qu’il y a encore quelque chose à partager. Il faut garder la juste distance pour éviter la rupture. Les mots sont le nouveau cordon ombilical » Sophie Marinopoulos*, psychologue et psychanalyste : « Aider les parents à sortir du rapport de force »
La fessée est une réponse générale à un problème spécifique donc cela ne peut pas être efficace. Elle n’est éducative ni pédagogique or, une sanction doit permettre à l’enfant de comprendre en quoi son comportement n’était pas adapté. S’il vole un objet à un camarade, il comprendra mieux son erreur si on lui explique qu’il doit offrir un de ses jouets en retour pour réparer plutôt qu’en lui mettant une fessée. L’autre souci avec la fessée est qu’elle favorise les mauvais comportements : un enfant téméraire risque de dissimuler ses bêtises et de mentir. Un enfant un peu timide, lui, n’osera plus rien faire. Si je suis contre la fessée, je ne suis pas nécessairement favorable à une loi car d’un point de vue légal, il existe déjà un arsenal de mesures pour protéger les enfants. Les parents n’ont pas besoin d’être décrédibilisés dans leur éducation. En revanche, il faudrait davantage les soutenir et les accompagner. » Gilles Marie Valet, pédopsychiatre : « Ni éducative, ni pédagogique » Auteur de Se faire obéir sans (forcément) punir, éd Larousse
Chers parents et futurs parents, on pourrait écrire des livres sur le sujet, tant les avis divergent et le seront toujours. Nous n’avons certainement pas reçu les mêmes éducations, mais nous aspirons tous à avoir des enfants respectueux et porteurs de nos valeurs. Etant donné que nous avons(je l’espère) acquis des veleurs nobles et fiables, nous pouvons fièrement transmettre le flambeau à nos enfants, les futurs citoyens d’un monde que nous espérons plus calme, pacifié et altruiste. En tout cas, nous devons désormais nous plier aux résolutions gouvernementales sous peine d’en subir les conséquences. Pour l’heure, il s’agit de réajuster les choses et surtout de retrouver un bon équilibre familial pour le bien de nos petits loups :))
Je vous dis à samedi pour un autre billet et je vous annonce le sujet : « Les femmes et les artifices » 😉
Yèmissi